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Époque pré-coloniale 
Icône de détail Article détaillé : Histoire pré-coloniale du Cameroun. 
 
Les premiers habitants du Cameroun furent probablement les Baka, également appelés pygmées. Ils habitent toujours les forêts des provinces du sud et de l'est. 
 
* 1er millénaire avant J.-C. : la zone couvrant le sud-ouest de l`actuel Cameroun et le sud-est du Nigeria aurait été le berceau des peuples bantous. 
 
Bases africaines [modifier] 
 
Le pays se peuple au nord de populations de langue soudanaise (Tikar,Kirdi) et au sud de peuples de langue bantous (Bamoun, Bafoussam, Bakoko, Bassa, Bamenda, Bakundu, etc.).Ve siècle ap. J.-C. la Civilisation Sao se développe aux environs du Lac Tchad et donnera naissance au royaume du Kanem-Bornou. A part cela,les gens vivent en chefferie,le pouvoir politique ne dépasse pas le groupe de village.Les bantous comme les soudanais sont divisés en plusieurs peuples qui ne cessent d´ évoluer avec leur castes et leur problème monarchique donnent souvent naissance à de nouveau peuple souvent antagoniste.Au nord comme au sud la propriété privée est inconnu ainsi que la notion d´état ou d´état-nation(Ainsi il y a plusieurs chefferie bakoko). Les habitants croient en la sorcellerie,le droit fait des captifs de guerre des esclaves souvent libéré après un certain temps.La communication au loin se fait par le tam-tam.Le nord du pays est touché par l´islam à partir du XIe siècle. 
 
Du XVIe au XIXesiècle [modifier] 
 
A la recherche de la route des Indes, les portugais arrivent sur les côtes en 1472. Étonné par le nombre de crevettes, le navigateur Fernando Póo baptise le pays « Rio dos Camaroes» ce qui veux dire "rivière des crevettes" (l'estuaire du Wouri). Vers 1532 la traite des Noirs se met en place notamment grâce à la collaboration des Doualas. Les européens n'y fonderont cependant pas d´établissements permanents comme Luanda ou Saint-Louis à cause des côtes marécageuses, difficiles d'accès et infestées de malaria. 
 
Au XVIIIe siècle arrivent les pasteurs peuls ou (Foulbe) venus de l'ouest et refoulent les Kirdis et les Massas de la plaine du Diamaré, entre Logone et Bénoué. Ils islamisent les plateaux du Sud. Leur leader, Ousmane dan Fodio, envoie son guerrier Adam islamiser les plateaux du Sud, rebaptisé Adamaoua. Il est stoppé par le royaume Bamoun. Islamisation du royaume Bamoun sous l'impulsion du roi Njoya. Njoya restera célèbre pour l'alphabet composé d'idéogrammes qu'il crée et pour la carte du pays qu'il fait établir. 
 
* XVIe siècle : accumulations de populations diverses dans les grassfields de l'ouest qui deviendront l'ethnie Bamileke. Fondation du royaume Bamoun. 
* 1827 : exploration britannique de la côte camerounaise et du Biafra 
* 1845 : début de l'évangélisation par la Baptist Missionary Society de Londres 
* 1847 : mort du lamido Adama ; la capitale de l'Adamaoua, Yola, se trouve alors sur la Bénoué. Le royaume bamoun, dont la capitale se situe à Foumban, doit lutter contre l'expansion peule. 
* 1868 : installation de négociants allemands 
* 1884 : les Doualas signent un traité d'assistance avec l'Allemagne, celle-ci proclame sa souveraineté sur le Kamerun 
* 1890 : installation de la Societas Apostolus Catholici (évangélisation) 
 
Époque coloniale [modifier] 
La construction de l'état Camerounais : Cameroun allemand Cameroun britannique Cameroun français République du Cameroun 
Icône de détail Article détaillé : Histoire coloniale du Cameroun. 
 
En 1845, des missionnaires baptistes britanniques s'installèrent au Cameroun, qui entra de fait dans la zone d'influence de la Grande-Bretagne. Mais cela ne dura pas très longtemps : en 1868 un comptoir allemand fut ouvert près de Douala par Woerman, un marchand de Hambourg. 
 
La colonisation allemande commença en 1884 avec la signature en juillet d'un traité entre le roi de Bell et Gustav Nachtigal. Le protectorat s'étendit du lac Tchad au nord aux rives de la Sangha au sud-est. La ville de Buéa au pied du mont Cameroun en devient la capitale avant d'être destituée au profit de Douala en 1908. En 1911, un accord franco-allemand étendit les possessions allemandes à certains territoires de l'Afrique équatoriale française. Après la Première Guerre mondiale, pendant laquelle le Cameroun avait été conquis par les forces franco-britanniques, la colonie allemande fut partagée en deux territoires confiés à la France (pour les quatre cinquièmes) et le restant au Royaume-Uni par des mandats de la Société des Nations (SDN) en 1922. 
 
Le Cameroun français se rallia à la France libre en août 1940. La majorité des camerounais éduqués se rallia à la France libre, mais quelques camerounais germanophones furent arrêtés et convaincus d'intelligence avec les allemands. En 1945, il devint un pays sous tutelle de l'ONU, qui remplaçait la SDN. Malgré cela, il devint en 1946 un « territoire associé » de l'Union française. 
 
En 1948, Ruben Um Nyobe fonda l'Union des populations du Cameroun (UPC), un mouvement nationaliste. L'UPC fut interdite après les émeutes de Douala en mai 1955. Recherchés par la police, des militants de l'UPC se réfugient dans les forêts, où ils formèrent des maquis, ou au Cameroun britannique voisin. Les autorités françaises réprimèrent ces événements, en procédant notamment à des arrestations arbitraires. 
 
L'insurrection commença en pays bassa dans la nuit du 18 au 19 décembre 1956 : plusieurs dizaines de personnalités hostiles à l'UPC furent assassinées ou enlevées, des ponts, des lignes téléphoniques et d'autres infrastructures furent sabotées. Des unités de la garde camerounaise réprimèrent violemment ces évènements ce qui entraîna le ralliement des paysans aux maquis. Les troupes se retirèrent en mars 1957. 
 
Dans le même temps, l'idée de l'indépendance du Cameroun progressa en métropole. 
 
L'Assemblée territoriale fut élue au suffrage universel et avec un collège unique pour la première fois en décembre 1956, et M'Bida forma le premier gouvernement autonome en mai 1957 ; il fut remplacé par Ahmadou Ahidjo en février 1958. 
 
Indépendance [modifier] 
Icône de détail Article détaillé : Histoire de l'indépendance du Cameroun. 
 
Le Cameroun français acquit son indépendance le 1er janvier 1960 et devint la République du Cameroun. L'année suivante, la colonie britannique se divisa en deux après un référendum d'autodétermination. Le Nord, principalement musulman, choisit d'intégrer le Nigeria. Quant au Sud, principalement chrétien, il choisit de rejoindre la République du Cameroun pour former la République fédérale du Cameroun. Le premier président du Cameroun fut Ahmadou Ahidjo – Peul musulman du Nord – qui était Premier ministre depuis 1958. 
 
Lors de son accession à l'indépendance, en 1960, le Cameroun s'était doté d'une Constitution à vocation pluraliste qui prévoyait le multipartisme. Malgré la popularité de l'U.P.C. dans le pays, sa branche légale n'obtint que 8 sièges dans la nouvelle Assemblée nationale et resta soumise aux tracasseries policières du gouvernement d'Ahidjo, le nouveau président. Celui-ci finit, six ans plus tard, par instaurer un régime de parti unique dans l'ex-Cameroun français, le multipartisme restant en vigueur dans l'ex-Cameroun anglais jusqu'en 1972. 
 
Le Cameroun d'Ahmadou Ahidjo poursuit la lutte contre l'UPC et sa branche armée, l'ALNK. Il passe des accords de défense avec la France [1]. De violentes émeutes ensanglantèrent le pays Bamiléké et le pays Bassa. 
 
Au sujet du nombre de victimes, les avis diffèrent. Pour le pilote d'hélicoptère français, Max Bardet, il aurait été commis un véritable génocide en pays bamiléké (plus de 300 000 morts)[2]. En 2001, l'écrivain camerounais Mongo Beti estimait que la fourchette se situait entre 60 000 et 400 000 morts pour la période allant de 1955 à 1970[3]. 
 
Toutefois, selon l'historien Marc Michel[4] qui a étudié la question spécifique de l'indépendance du Cameroun, il indique que les chiffres évoquant le massacre de 300 000 à 400 000 personnes sont « d'autant plus fantaisiste qu'elle excède le chiffre total des habitants du pays Bamileke principal theatre du conflit ». Il souligne par ailleurs dans son dossier que l'essentiel des combats eut lieu après l'indépendance. Il estime que « plus vraisemblablement, la guerre a fait plusieurs dizaines de milliers de morts, principalement des victimes de la "guerre civile", après l'indépendance ». Pour l'historien Bernard Droz, auteur d'un ouvrage sur la décolonisation[5], les évènements de la période 1955-1959 feront de l'ordre de la dizaine de milliers de morts, que ce soit la répression militaire coloniale ou les luttes internes à l'UPC. 
 
Les manuels scolaires d'histoire camerounais parlent eux d'« une rude répression ». 
 
Époque contemporaine [modifier] 
Icône de détail Article détaillé : Histoire contemporaine du Cameroun. 
 
En 1972, la république fédérale fut remplacée par un État unitaire. Ahmadou Ahidjo remporta les élections de 1975 et 1980. Ce n'est qu'en novembre 1982 qu'il démissionna pour « raisons de santé » (coup d'État) et fut remplacé par son ancien Premier ministre, Paul Biya – chrétien du Sud. Ahidjo regretta son choix ultérieurement, et, à la suite d'un coup d'État manqué de la part de ses partisans, il fut contraint à l'exil en 1984. 
 
Cette révolution de palais mettait ainsi fin à un régime auquel un haut magistrat reprocha par la suite l'« hypertrophie du pouvoir exécutif, renforcé par le monopartisme envahissant, et [l']atrophie de tous les contrepoids, pour ne pas dire tout court [l']absence de contrepoids ». 
 
Le président Biya tente alors de remédier progressivement aux maux légués par son prédécesseur en renouvelant totalement les cadres et les structures du parti unique, rebaptisé en 1985 Rassemblement démocratique du peuple camerounais. Il réussira même à y rallier quelques opposants « de l'intérieur ». L'ouverture se marquera également lors des élections municipales d'octobre 1987, pluralistes dans le cadre du parti unique. Quelques mois plus tard, Biya est réélu président, tandis que la quasi-totalité des députés sont battus par des nouveaux venus lors des législatives. 
 
Néanmoins, des affrontements violents à Yaoundé avaient mis aux prises étudiants et policiers dès décembre 1987 et, la situation économique empirant, de nouveaux troubles sociaux éclatèrent à partir de 1989. Le 3 décembre 1990, l'Assemblée nationale adopte une série de lois destinées à contrôler la création de nouveaux partis, alors que la Constitution prévoyait explicitement le multipartisme intégral. Plusieurs partis « proches du pouvoir » se font ainsi reconnaître sans problèmes, mais la plupart des partis d'opposition, dans le pays ou en exil, refusent de cautionner ce « multipartisme sous contrôle ». 
 
Références [modifier] 
 
1. ↑ des personnels français sont chargé de « procéder à l'organisation, à l'encadrement et à l'instruction des forces armées camerounaises - Article premier de ces accords de défense - cité par Dieudonné Oyono dans Avec ou sans la France ? La politique africaine du Cameroun depuis 1960 », L'Hamattan, 1990 
2. ↑ Verschave François-Xavier - La Françafrique, le plus long scandale de la République, Stock 
Max Bardet, pilote d'hélicoptère français ayant opéré au Cameroun à cette époque, écrit « ils ont massacré de 300 000 à 400 000 personnes » dans son livre écrit avec Nina Thellier OK Cargo - Grasset 1988 
3. ↑ Mongo Beti, son dernier texte prononcé avant sa mort [archive] à l'occasion d'un colloque d'Aircrige 
4. ↑ Marc Michel, « La guerre oubliée du Cameroun », L'Histoire, n° 318, mars 2007, p.53 
5. ↑ Histoire de la décolonisation au XXe siècle - Éditions Broché 
 
Polémiques historiques [modifier] 
 
Ve siècle av. J.-C. [modifier] 
 
D'après certains historiens, le Carthaginois Hannon aurait atteint le mont Cameroun qu'il aurait baptisé le « char des Dieux ». D'autres historiens rejettent cette théorie arguant qu'il n'y a aucune trace de son passage au Cameroun et que les conditions matérielles de l'époque ne lui auraient pas permis une expédition aussi éloignée de Carthage.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

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Modifié en dernier lieu le 24.02.2009